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Quantité | Ingrédient | |
---|---|---|
Première fermentation | ||
1L | Eau | |
300g | Miel | (c.f. section “Qualité du miel”) |
1 sachet | Levure boulangère | (ne pas multiplier, c.f. section “À propos de la levure”) |
1 | Ballon de baudruche | (c.f. section “Matériel”) |
Seconde fermentation | ||
100g | Miel |
Cette recette est 100% artisanale, je n’y connais pas grand chose en fermentation. Le procédé est certainement très améliorable, cependant j’obtiens de bons résultats avec.
Pour effectuer la première fermentation, il faut un grand récipient avec un petit goulot. Personellement, j’utilise une dame-jeanne en verre de dix litres, je connais des personnes qui utilisent les bouteilles d’eau minérale de plusieurs litres.
Pendant la première fermentation il faut utiliser un ballon de baudruche ou un préservatif troué (c.f. section “Le barboteur du pauvre”). Si la taille du goulot de la dame-jeanne le permet, un ballon de baudruche troué est idéal, si le goulot est trop gros on peut utiliser un préservatif, cependant il faut le nettoyer de son lubrifiant, et le trouer est un peu laborieux (c’est solide ces trucs !). Après trouage, vérifier que ce n’est plus étanche, par exemple en remplissant d’eau.
Pour la seconde fermentation et le stockage, il faut des bouteilles à bouchon mécanique. Pour cela, j’utilise des bouteilles de Fischer (ou de la Brasserie du Mont-Blanc) vides.
Première fermentation :
Seconde fermentation :
À partir de là, les bouteilles se conservent indéfiniment à température ambiante.
Le but est de donner à manger aux levures du sucre, pour qu’elles produissent du gaz (CO2) et de l’alcool. Mais gare aux bactéries, qui mangent de l’alcool pour produire de l’acidité !
Pour éviter les bactéries, on désinfecte comme on peut le récipient de fermentation (première étape), et fait bouillir l’eau.
Optimalement, il faudrait utiliser une levure spécial hydromel pour réaliser cette recette. Cependant, c’est cher et difficile à trouver, et je trouve qu’une levure de boulanger fait très bien le travail.
Pas besoin d’en mettre beaucoup : elle se reproduit à l’intérieur du liquide.
L’hydromel est certainement meilleur si on utilise du bon miel, cependant utiliser du miel pas cher donne de très bons résultats. Je prends le miel le moins cher au kilo, tout en faisant attention à ce qu’il soit français, pour éviter qu’il soit “coupé” avec du sirop de sucre.
Pour pendant la première fermentation, on veut faire sortir le gaz produit par la fermentation, sans faire rentrer d’air par ailleurs.
Les professionnels utilisent ce qu’on appelle un “barboteur”, ici utiliser un ballon de baudruche ou un préservatif troué suffit : puisqu’il se gonfle, l’intérieur est plus pressurisé que l’extérieur, et donc l’air extérieur ne rentre pas.
Je n’ai jamais effectué de réel titrage, et bien que cela ne se sente pas forcément au goût, l’hydromel est très fort en alcool, à vue de nez entre 15 et 18 degrés.
À la fin de la première fermentation, il n’y a pas de bulles dans la boisson : c’est pour cela qu’on rajoute du miel avant d’embouteiller, afin de relancer la fermentation et produire du gaz.
Il existe un type d’hydromel dit “plat”, sans bulles : pour cela il suffit d’omettre la seconde fermentatation, et mettre tout le miel lors de la première fermentation.